Vous êtes impatient de conduire un kart, de zigzaguer entre les concurrents et d’avoir le pied au plancher dans les lignes droites. Impatient de lire, sur l’indicateur de vitesse, un nombre plus élevé que le montant constaté sur votre facture d’électricité. Nous vous comprenons ! Mais avant de réaliser vos souhaits, préparez-vous en conséquence. Il serait imprudent de vous laisser faire du kart en claquettes, chaussettes, short et chemise à fleurs. Bien sûr, ces vêtements suffiront pour quelques tours de chauffe sur un parking vide, ou dans un complexe peu regardant sur les normes de sécurité. Cependant, si vous aspirez à affronter d’autres pilotes lors de championnats régionaux, nationaux, voire internationaux, souvenez-vous que l’habit fait le kartmen. Examinons tout de suite l’équipement d’un vrai pilote responsable.
Karting : casque et équipements de sécurité
Le casque (la base)
Charismatique. C’est le premier mot qui nous vient à l’esprit lorsque l’on évoque le casque du kart driver. Toutefois, retenir l’attention n’est pas son seul but. Sa mission première : protéger la tête du pilote, qui est le plus grand trésor qu’il détienne après son cœur. De prime abord, le choix peut sembler simple et rapide. Sur la toile, les modèles ne manquent pas, tout comme les possibilités de se tromper durant l’achat. Par exemple, certains novices pourraient être amenés à confondre un casque de course avec un casque de moto. Soit dit en passant, le casque de moto arbore une silhouette aiguisée et raffinée, tandis que les casques de course se présentent sous une forme plus ronde et, dans certains cas, plus imposante que celle de son homologue motard. On ne le dira jamais assez, un bon casque vaut mieux qu’un bon médecin !
Pour de nombreuses bonnes raisons, il est préférable de miser sur le casque d’une marque renommée, et non celle dénichée sur des plateformes Web telles que Wish ou Aliexpress. Si vous envisagez d’acheter un modèle d’occasion, assurez-vous qu’il n’ait pas plus de 3 ans, car plus un casque est vieillissant, plus il perd de sa valeur protectrice.
Prix d’un casque pour faire du kart : de 150 euros à 600 €.
La minerve
Souvent négligée par le kartmen pressé, la minerve n’a pas qu’une fonction esthétique. Au contraire, elle est un élément protecteur incontournable. Sa mission : soutenir le cou, ce délicat lien entre la tête et le navire corporel.
En la portant, le pilote réduit amplement les risques de traumatismes cervicaux, lesquels peuvent survenir lors d’impacts soudains ou de renversements inopinés.
Forgeant son utilité dans des matériaux avant-gardistes, la minerve épouse avec délicatesse les contours de la nuque. Dans le même temps, sa légèreté doit permettre à l’utilisateur de conserver sa liberté de mouvement sans entrave.
Pour vous procurer cet équipement, prévoyez un budget compris entre 20 et 60 €.
Les gants
Ce sont les fidèles gardiens de vos mains. Ils protègent les paumes et les doigts en cas de chute inattendue, d’où l’obligation de les porter durant les joutes compétitives. D’un autre côté, chacun de vos doigts joue un rôle dans la précision comme dans la maîtrise de votre véhicule. Pour être plus précis, c’est la main gantée qui, grâce à son adhérence, vient renforcer l’effet des deux précédents rôles édictés.
Concernant les prix, comptez entre 20 et 50 € selon la marque et le modèle choisi.
Le gilet protège-côtes
Les côtes et le thorax ont eux aussi besoin d’un bouclier. L’emploi de cet équipement s’impose comme une évidence, dans la mesure où les risques de choc s’avèrent élevés. Le gilet protège-côtes combine diverses technologies pour offrir une protection efficace, sans faire l’impasse sur la liberté de mouvement du pilote.
Façonné à l’aide de matériaux innovants, l’équipement intègre plusieurs plaques rigides, généralement en plastique, en fibre de verre ou en carbone. À l’instar d’une armure légère, ces éléments s’assemblent et créent une coque protectrice enveloppant le thorax. Ce qui assure une répartition équilibrée des forces d’impact.
Prix d’un gilet protège-côtes : entre 50 et 350 €.
Les protections pour les genoux
Elles assurent la sauvegarde de vos genoux face aux tribulations de la piste.
Lorsqu’un kart percute un obstacle, les genoux du conducteur sont, le plus souvent, parmi les premières articulations à être touchées. Le choc peut faire mal, très mal, sans parler des éventuelles chutes entraînant des frottements de peau contre l’asphalte.
Les protections se composent pour la plupart d’une coque externe solide en plastique, en fibre de verre ou en carbone, associée à un rembourrage interne souple en mousse ou en gel. Les genoux jouent un rôle de pivot pour le pilote. Les protéger, c’est garantir une bonne stabilité de conduite.
Cet équipement vous coûtera entre 20 et 50 €.
Karting : vêtements et accessoires
Les sous-vêtements
Les sous-vêtements de karting sont trop souvent laissés pour compte par les pilotes amateurs. Pourtant, s’ils veulent progresser en compétition, ils devront inévitablement en porter, car ils améliorent grandement leur confort de conduite.
Taillés pour absorber l’humidité et prévenir les brûlures en cas de sinistre, ces équipements s’avèrent particulièrement utiles lorsque les températures sur le circuit dépassent les 20 degrés.
Dans leur composition, on retrouve des matériaux novateurs, tels que le polyamide, le polyester ou la fibre aramide. Résultat, les sous-vêtements de karting arborent des qualités exceptionnelles en matière de thermorégulation. Le tissage de leurs fibres transporte rapidement la sueur loin de l’épiderme, permettant une gestion appréciable de la température corporelle. Ainsi, le pilote demeure frais et sec, même revêtu d’une épaisse combinaison de karting.
Prix ? Entre 20 et 90 € en fonction de sa qualité.
La combinaison
Notre liste d’équipements s’allonge à mesure que l’article se déploie, et vous vous demandez peut-être quand ce tableau prendra fin. Cependant, si vous êtes d’un tempérament impatient, souvenez-vous de ce célèbre adage : « Que l’on me donne six heures pour couper un arbre, j’en passerai quatre à préparer ma hache. » Ici, il ne s’agit pas de vous inviter à la déforestation, mais bien de vous exhorter à une préparation digne de ce nom.
La combinaison de karting est spécialement conçue pour répondre aux exigences de ce sport à haute vélocité. Voici quelques-uns des matériaux utilisés : le Cordura, le polyester, le coton. Des éléments qui décuplent la résistance à l’abrasion, aux déchirures et aux intempéries, avec en prime, la garantie d’une bonne ventilation. Ce type d’équipement comporte également des zones élastiques et d’ajustements personnalisables. Chaque pilote bénéficiera ainsi d’une combinaison parfaitement adaptée à sa morphologie, dans laquelle il pourra se mouvoir comme un poisson dans l’eau.
Outre son caractère protecteur et confortable, la combinaison est pour ainsi dire un « habit de lumière. » Une façon de sublimer l’audace et la passion des pilotes sur la piste.
Si vous souhaitez en acquérir une, préparez-vous à débourser entre 60 et 500 €.
Les chaussures
Peu importe le modèle en question, les chaussures ou bottines de karting doivent, pour être bénéfiques à leur utilisateur, posséder trois qualités essentielles : légèreté, confort et performances. Baser l’achat de son équipement sur les 3 pré-requis indiqués est entièrement légitime, étant donné qu’il (cet équipement) déterminera la qualité d’accélération et de freinage pendant la course.
La confection des chaussures de karting tend à épouser les exigences de la conduite sportive. Le tout en permettant une parfaite maîtrise du kart.
En principe, les semelles de ces chaussures se parent, telle une ancre, d’une adhérence renforcée, visant à éviter les glissades déplaisantes, déstabilisantes, et ce, même dans les virages humides. Elles aident le kartmen à ressentir et dompter la puissance du kart, comme s’il s’agissait d’une extension de son corps.
Pour vous équiper de ces précieuses alliées, il vous faudra débourser 50 à 200 euros, tout dépend de la marque et du modèle visé.
Outils et équipements d’entretien de karting
Quels éléments d’un kart nécessitent un entretien fréquent ?
- Le moteur : c’est le cœur du kart. Soyez attentif à chaque signe de défaillance qu’il pourrait montrer. Pour ce faire, retroussez-vous les manches et commencez par examiner l’état des bougies d’allumage. Si nécessaire, renouvelez l’huile et le filtre à air (sans trop tarder). Contrôlez les niveaux de liquide de refroidissement puis jetez un œil attentif aux courroies et aux durites. Si vous trouvez des traces d’usure, cela veut peut-être dire qu’il est temps de remplacer ces deux éléments.
- Les freins : à force d’être sollicitées, les plaquettes de frein peuvent être amenées à s’user. L’épaisseur de ce matériau en dit long sur son état général, vérifiez-la. Contrôlez aussi le niveau de liquide de frein et, si besoin est, purgez son système. En dernier lieu, inspectez les disques afin de détecter d’éventuels signes d’usure ou de déformation.
- Les pneus : le bon état des pneus est primordial, non seulement pour assurer une tenue de route adaptée, mais aussi pour votre sécurité. D’où l’intérêt de contrôler fréquemment leur pression. Au passage, vous devrez l’ajuster selon les recommandations du fabricant. Dans la foulée, profitez-en pour, une fois de plus, repérer d’éventuels signes d’usure, de coupure ou de perforation, puis remplacez les pneus si nécessaire.
- Les suspensions : là encore, on essayera de détecter les signes d’usure, de rouille ou de détérioration (s’il y en a). Par ailleurs, vous pouvez ajuster les réglages des suspensions à souhait, notamment selon vos préférences et les conditions du circuit.
- Le châssis : cette partie du kart peut se fissurer, se déformer ou montrer des signes de corrosion. Dans le cas où les dégâts seraient trop importants, vous devrez changer de châssis, mais si possible, effectuez seulement les réparations requises.
- Les roulements : utilisez un cric hydraulique pour resserrer les moyeux et les roues. Prenez également le temps de nettoyer le moteur à bille (quelle que soit sa conception), et de graisser la chaîne avant de la tendre.
Entretien du kart : liste non exhaustive des outils indispensables
- Un jeu de clés mixtes : elles vous permettent de serrer/desserrer les écrous et boulons de diverses tailles sur le châssis comme sur le moteur.
- Un jeu de tournevis : ils ajustent les vis, les fixations ainsi que les connecteurs électriques.
- Des clés Allen, également appelées clés à six pans : pour les vis à tête hexagonales. Vous les trouverez sur le châssis, les freins du kart et les composants de son moteur.
- Une clé à bougie : c’est l’outil magique pour installer ou retirer les bougies d’allumage.
- Une pince multiprise et une pince coupante : ces 2 outils vous seront utiles pour serrer les colliers de serrage, couper les câbles et effectuer bien d’autres tâches.
- Une clé dynamométrique : cet instrument est d’une précieuse aide pour serrer les boulons et les écrous aux valeurs de couple spécifiées par le fabricant.
- Un jeu de douilles : qui s’adapte aux différentes tailles de boulons et d’écrous.
- Un mètre ruban : utilisez-le pour mesurer la géométrie du châssis et les réglages de vos suspensions.
- Un compresseur d’air : il possède plusieurs fonctions utiles — nettoyer les composants du kart — gonfler les pneus — effectuer d’autres tâches nécessitant de l’air comprimé.
- Une pompe à graisse : son objectif ? Lubrifier les roulements, les articulations ainsi que les points de pivot.
- Un contrôleur de température : à l’aide de cet outil, vous vérifierez la température du moteur, des freins et des pneus, un peu comme un thermomètre mesurant un degré de performance.
- Une béquille pour kart : elle vous permettra de soulever et maintenir le kart en hauteur lors de l’entretien ou des réparations.
- Un bac de vidange d’huile : utilisez-le pour récupérer l’huile usée lors des vidanges. Il agira comme un réceptacle pour les matières excédentaires de votre kart.
- Un entonnoir et des jerricanes : ces derniers faciliteront le remplissage du réservoir de carburant et d’huile.